Partir en amoureux : si on allait dans les Vosges !
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On n'a pas eu le temps nécessaire pour balader avec Juju. On a abrégé notre précédent Trip ( L'ultime étape avant le retour : le tunnel du Parpaillon ) pour pouvoir s'occuper d'Hugo qui a une compétition de vélo de descente à Bourg Saint Maurice.
Ce qui est cool, c'est qu'on retourne dans les Alpes, ce qui l'est moins c'est qu'on y va en voiture. C'était sans compter sur la gentillesse de Fanny qui se dévoue pour ce week end.
Elle prend la voiture ( bah oui, on les met où les vélos !) ce qui nous permet de prendre les motos : merci Fanny !
Après une longue étape autoroutière pour être au coeur du sujet plus rapidement, nous y voilà :
Oui, tu l'as remarqué, on a changé de bolide yeahh !
On poursuit vers Beaufort, je reprends mes marques avec la VFR donc on enroule cool.
Le pied, une belle route, de belles courbes pour une routière, le rythme monte quand tout à coup, gros bouchon, puis route coupée avant Villard :
Un(e) motard(e) repars en Hélico... le deuxième est en larmes... je compatis, vraiment pas glop...
Bien refroidi, on continue vers Beaufort puis le col du pré vers le barrage :
Ca fait bizarre de reprendre une route que tu as fais il y a quinze jours, bizarre mais toujours aussi sensationnel, comme quoi !
On rejoint les mioches au Camping de Bourg saint Maurice
Le week end passe vite, on randonne, Fanny part rouler avec la Ninja, les garçons roulent à vélo et Hugo fait ce qu'il peut...bref dimanche soir arrive et il nous faut partir. Les mioches retournent à la maison et nous, bah on est libérééé, délivrééé !
le temps est menaçant, il fait chaud et les orages grondent au loin.
On prend le col du petit saint Bernard :
On s'arrète tôt en Italie car les orages sont de plus en plus menaçants.
Et on est en Italie car l'accès au camping est particulier : prise de température obligatoire. Bon.
Notre voisin, un motard autrichien en vadrouille dans les Alpes arrive trempé, il a une heure de retard sur nous et à beaucoup roulé sous la pluie sur le même trajet.
Il nous explique que les Alpes françaises sont belles et FREE : ce qu'il l'agace en Autriche, c'est le nombre d'accès payants. Le gars est sympa. Après un "Have a safe ride", on se quitte :
Oui, on "crochette" à Aoste avant de partir en Suisse
On reprend les brêles pour l'ascension du col du Grand Saint Bernard.
Le ciel est très chargé mais se retient encore un peu :
Et là, le ciel n'en peut plus : malgré tous ses efforts pour se contenir, des trombes d'eau déferlent sur la route, et quand il pleut on range l'appareil photo, on ne s'arrète plus, mieux vaut avancer !
On passe 6 heures sous la flotte, mais avec un moral en béton et l'envie d'avancer, vivement demain, on sera du côté de Fribourg.